Ce diagnostic a permis de mettre au jour les vestiges d’une occupation antique se développant sur un peu plus d’un hectare. Elle peut être mise en relation avec la mise au jour de fondations et d’un mur en moellons en craie découvert quelques dizaines de m plus au nord, lors de la construction d’un pavillon (1993). En limite nord de l’emprise, un réseau de fossés pourrait avoir pour vocation le drainage ou la délimitation d'un espace.
Un chemin (cl. ci-dessous) légèrement surcreusé, large d’environ 5,50 m, est bordé par deux fossés parallèles de largeur inégale (1,80 m et 3,42 m).
A l’est, un bâtiment rectangulaire sur fondations en craie de 70 m² est subdivisé en deux salles auquel est peut-être associée une cave (cl. ci-dessous).
Un cellier ou une petite cave et plusieurs fosses de grandes dimensions ont également été mises au jour.
Au sud de cet ensemble, les deux branches d’un petit enclos quadrangulaire abrite un bâtiment dont ne subsiste qu’un petit segment de fossé ou sablière, quelques fosses dont une pourrait être en lien avec un rejet de foyer. Il semble s’agir d’un espace secondaire lié aux activités pastorales. En bordure nord de cet enclos, un réseau de trois fossés parallèles, espacés sur 13 m de largeur, sont orientés nord-ouest-sud-est. Ils pourraient correspondre aux limites d’une propriété ou de parcelles d’époque antique. Le fossé le plus méridional se perd dans une probable mare d’un diamètre approximatif de 12 m dont le comblement a livré en surface un nombre important de tuiles gallo-romaines, quelques clous en fer. Plus au nord, d’autres fragments de fossés structurent l’espace.
La céramique indique que la première phase d’occupation débute à la fin de la période laténienne au Ier siècle av. n.e et se poursuit jusqu’au Bas-Empire.
Source : rapport de diagnostic
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