Revue de presse : 2 septembre 2015

France

Beaupréau. Un remarquable site néolithique. Des fossés, des talus, deux ouvertures d’une enceinte concentrique « qu’on estime pour l’instant défensive », des résidus de charbon, de tessons d’argiles, de nucléus de silex et d’opaline ont été retrouvés. Les premiers indices récoltés montrent un travail du bois, un travail de boucherie ainsi qu’un travail de céramique sans oublier la taille d’opaline.

Nîmes : un squelette et une urne mis au jour à Montaury. Dans les vestiges d'une tour de l'enceinte romaine de Nîmes, en surplomb de la route de Sauve, l'équipe d'archéologues, dirigée par Richard Pellé, a mis au jour un squelette remontant vraisemblablement à la fin de l'Antiquité.

Le mois de la Préhistoire 2015. Pour sa douzième édition, le Mois de la préhistoire constitue à nouveau un temps fort de la programmation annuelle du Musée d'archéologie nationale.

Marché des antiquités. La France contre les pilleurs. La France aide les responsables des sites détruits ou en danger à dresser des inventaires de leurs collections. Ce travail de l’ombre permettra d’éviter que d’ici dix ou quinze ans les grands musées occidentaux n’achètent des œuvres pillées.

Allemagne. Une mosquée construite il y a plus de 100 ans découverte à proximité de Berlin. Les archéologues de l’Université libre de Berlin ne repartiront pas bredouilles de leurs fouilles minutieuses effectuées dans la ville de Windsdorf, située à 60 kilomètres de la capitale allemande, puisque les vestiges de la plus ancienne mosquée d’Allemagne ont été découverts et extraits de leurs travaux d’excavation.

Egypte. La recherche de la tombe de Néfertiti peut commencer. L’égyptologue Nicholas Reeves vient d’être invité par le ministre égyptien des Antiquités à vérifier sa théorie sur l’éventuelle présence d’une tombe secrète accolée à celle de Toutankhamon.

Syrie. De Palmyre à Alep, la Syrie en guerre perd son patrimoine. « Plus de 900 monuments ou sites archéologiques ont été touchés, abîmés ou détruits »en quatre ans et demi de guerre, évalue Cheikhmous Ali, de l'Association pour la protection de l'archéologie syrienne.