Cinarchéo : vendredi 6 janvier 2017

Les ports antiques de Narbonne. 2010, année
de la rédécouverte. Documentaire de 52’ réalisé
en 2011 par Marc A zéma (Passé Simple /
CNRS / Région Languedoc-Roussillon).
Narbo Martius (Narbonne) fut la première
colonie de Rome fondée hors d’Italie. Cette
cité, l’une des plus importantes de l’antiquité,
est la première capitale historique de la
Gaule et donc de la France. Ses ports étaient
parmi les plus grands de la Méditerranée
mais malheureusement ils ont disparu,
enfouis sous les étangs de la Narbonnaise.
En 2010, la région Languedoc Roussillon, le CNRS et le Ministère de la Culture décide d’engager des
fouilles afin de retrouver les infrastructures de ces ports (commerciaux, militaires…) et pourquoi pas des
navires enfouis dans le limon. Nous allons suivre la première année de cette aventure humaine dirigée
par une jeune archéologue du CNRS, Corinne Sanchez, et une équipe de spécialistes renommés.
Ensemble, ils vont mettre toute leur énergie et leurs compétences pour redécouvrir les ports de Narbo
Martius, la fille de Rome.

Nimes, la Rome française. Documentaire de 45’ réalisé en 2014 par Pierre Stine ( GEDEON PROGRAMMES , Coproduction: PLANETE+, CULTURESPACES).
Le point de départ de ce film a été la stèle de Favila et Macrinus conservée au musée
archéologique de Nîmes. Le film remonte ainsi le
temps jusqu’à l’époque celte, lorsque la Gaule narbonnaise était en partie occupée par la tribu des Volques. Ce sont eux qui fonderont Nîmes dont ils feront leur capitale. Ils l’appelleront Nemausus, en référence au nom du dieu de la source sacrée auprès de laquelle s’épanouira la ville. Vont entrer en scène Adgennix, jeune gaulois d’une trentaine d’années, désigné pour diriger les guerriers volques accompagnant l’armée romaine dans ses conquêtes, son fils
Caius Adgennius Regulus qui illustre la romanisation de la cité et les grandes étapes de sa construction et, enfin, Sextus Adgennius Macrinus , descendant de Regulus, et sa femme Licinia Flavila, grande prêtresse du culte impérial. Le film se termine avec une dernière séquence consacrée aux jeux offerts aux habitants, les « augustades», dans l’un des monuments les plus emblématiques de Nîmes antique : son amphithéâtre.