Depuis 1966, l'extraction de granulats est l'occasion de faire des observations archéologiques au lieu-dit Le Muret. Ainsi, en 1999, les recherches avaient mis en évidence trois phases d'occupation depuis la fin IIIe siècle jusqu'au XVIe-XVIIe siècle.
Le diagnostic de 2020 a permis d'étudier un vallon colmaté, large de 35 m, encore très légèrement perceptible dans le paysage. Des rejets (parois de four, restes de grilles, cales, godets à sel,) dans le comblement du vallon témoignent d'une activité de production saunière dès la période augustéenne.
Le vallon est longé au sud par un large fossé (défensif?) qui a été suivi sur plus de 80 m, lui-même doublé par un fossé large d'1,20 m et profond de 0,60 m. Sa largeur varie de 4,80 à 6,80 m, pour une profondeur d'1,70 m.
Aprés un possible hiatus, le site est réoccupé de la seconde moitié du IIe au début du IVe siècle. Aprés son comblement, le vallon semble avoir été utilisé comme zone de cheminement. Au moins deux bâtiments sur solins de galets ont été édifiés après le colmatage complet du vallon. Quelques segments de fossés, fosses et trous de poteaux ainsi qu' un puits ont également été mis au jour.
L’hypothèse d’une agglomération antique s’étendant sur l’extrémité nord du cordon semble désormais confirmée. Elle s’étendrait sur au moins 600 m de long pour 200 m de large, soit une douzaine d’hectare.
Au lieu-dit « La Pruquière », le diagnostic n'a mis en évidence que des structures éparses d’une occupation continue depuis la Protohistoire. Sans organisation compréhensible, elles ne permettent pas d’en comprendre la nature. Source : rapport de diagnostic.
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