France
Le chantier de fouilles archéologique de Corent ouvre ses portes. L’équipe de Matthieu Poux cherchait ces derniers temps à identifier le rempart de l’oppidum. Avec le chantier de cette année, le but est sur le point d’être atteint. Une tranchée de fouille ouverte cet été sur le versant sud du puy de Corent a recoupé les vestiges des lignes de fortifications qui protégeaient l’oppidum aux âges du Bronze et du Fer.
Bondoufle au haut Moyen Âge (Essonne). A Bondoufle, les archéologues mettent au jour des vestiges du haut Moyen Âge, de l’Antiquité et de la Seconde Guerre mondiale. Par archéomagnétisme, ils ont révélé la présence de nombreuses scories, témoignant d'une activité de forge.
Angleterre. Un monastère du 8ème siècle découvert. Dans le Berkshire, au sud de l’Angleterre, des archéologues de l’Université de Reading et des volontaires locaux ont découvert un monastère perdu, dirigé au 8ème siècle par la reine Cynethryth, « l’une des femmes les plus puissantes du début du Moyen Âge ».
Belgique. Arlon : le tumulte du XVIe siècle sous le parc Léopold. Des fouilles préventives sont actuellement menées dans le parc Léopold à Arlon en vue de la construction du parking souterrain. Pas de traces d’occupation romaine pour l’instant mais un enchevêtrement complexe de défenses de la seconde moitié du XVIe siècle. Un siècle de malheurs pour la ville.
Chine.
Un couple mort il y a plus de 1500 ans découvert enlacé dans une tombe. Dans le nord de la Chine, des archéologues ont mis au jour une tombe contenant deux squelettes âgés de plus de 1.500 ans. Les défunts, un homme et une femme, étaient étroitement enlacés suggérant qu'il s'agissait d'un couple inhumé ensemble. Une découverte inédite.
Exposition sur un célèbre navire marchand de la dynastie des Qing à Shanghai. Le Musée maritime de Chine a organisé une exposition sur un célèbre navire marchand qui a coulé il y a 2 siècles. Elle présente des objets de la cargaison de porcelaine du navire qui a sombré près de l'Indonésie pendant la dynastie des Qing.
Egypte. Découverte à Alexandrie de zones urbaines vieilles de 2.300 ans. Ces vestigess étaient constitués d'une rue principale et de rues adjacentes reliées par un réseau d'égouts. Périphériques à l'ancienne capitale des dynasties grecque et romaine, ces quartiers ont été fréquentés de la fin de la période ptolémaïque et jusqu'au milieu de la domination romaine de l'Egypte, une période courant du "IIe siècle avant J.C. au IVe siècle de notre ère.
Grèce. Nouvelles découvertes pour les archéologues suisses. L'Ecole suisse d'archéologie en Grèce (ESAG) a fait plusieurs découvertes jugées "extraordinaires" lors de sa campagne de fouilles cet été sur l'île d'Eubée. Deux temples successifs et un dépôt d'offrandes ont été trouvés sur le sanctuaire d'Artémis "Amarysia".
Indonésie. L'ADN d'un squelette révèle une lignée humaine encore jamais identifiée. Vieux de 7 200 ans, le squelette est celui d'une chasseuse-cueilleuse de 17 à 18 ans. L'ADN trouvé sur ce corps challenge les hypothèses existantes sur la migration humaine dans les îles du Wallacea.
Italie. A Herculanum, les hommes mangeaient plus de poisson que les femmes. Des archéologues examinant les restes de victimes de l'éruption du Vésuve en 79 après J-C ont découvert que les habitants de la côte à l'époque mangeaient beaucoup plus de poisson que les Italiens d'aujourd'hui. En même temps, les hommes consommaient davantage de cette nourriture, considérée comme supérieure, que les femmes.
Divers
C'est le changement climatique qui a poussé nos ancêtres à explorer la planète. Poussés en dehors d’Afrique par la sécheresse et les variations climatiques, nos ancêtres se sont aventurés à plusieurs reprises en Eurasie, par vagues successives sur quelques centaines de milliers d’années, concluent les auteurs de l’étude qui s’appuie sur des fouilles comportant des traces humaines en Arabie Saoudite (datant de 85.000 ans), en Israël (au moins 100.000 ans) ou en Grèce (210.000 ans).
À la fin du Néolithique régnait en Europe centrale une étonnante diversité ethnique. Des analyses génétiques permettent de révéler des phénomènes migratoires et des coutumes sociales jusqu'alors passés inaperçus dans l'historiographie traditionnelle. Les populations qui ont vécu en Europe centrale à la fin du néolithique et au début de l'âge du bronze sont ainsi beaucoup plus mélangées du point de vue ethnique que ce que l'on pensait et se sont même renouvelées plusieurs fois en quelques siècles seulement.
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