Ce diagnostic complète les observations archéologiques réalisées au cours des deux opérations réalisées par L. Duvette en 2011 et 2014.
Trois fosses charbonneuses, réparties dans un rayon de 25 à 30 m, ont livré, pour l'une d'elle, des esquilles osseuses (faune ? humain?) dont l'une a pu être datée par C14 du Néolithique Moyen II.
Une occupation de l’âge du Bronze est attestée par un silo qui a notamment livré une moitié de peson et un fragment de meule en grès. Il pourrait éventuellement être associé à un puits.
Quelques éléments de la Tène ancienne sont localisés sur deux zones espacées de 200 m. La première est matérialisée par une fosse et un fossé parcellaire suivi environ 125 m, la seconde, par deux fosses et deux trous de poteau.
Une sépulture à incinération de la Tène moyenne, préservée, sur 6 cm de profondeur, a livré, outre l'amas osseux, trois fonds de vases.
Le tracé d’un enclos (habitat ou parcellaire), partiellement reconnu (minimum 9000 m²) peut être daté de la protohistoire récente. Les indices ferreux témoignent de la forte probabilité de la pratique d’activités de forge.
Les vestiges de la période romaine (mi IIe-mi IIIe siècle) se concentrent en limite de la chaussée Brunehaut sur une bande comprise entre 30 m et 85 m de largeur sur une longueur de 450 mètres. Complétant les indices mis en évidence lors des précédents diagnostics, ils comprennent un enclos partiellement dégagé, un four et sa fosse associée, deux bâtiments et des espaces de circulation. La fonction particulière de ce relais routier est renforcée par la découverte de gros blocs calcaires qui témoignent de l’existence de bâtiments publics imposants.
La chaussée Brunehaut a juste été effleurée sur une bande longitudinale d’une dizaine de centimètres de largeur, matérialisée par une semelle calcaire très compacte. Source : rapport de diagnostic.