La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 18 octobre 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Yves Le Béchennec (Service archéologique d’Amiens Métropole), responsable des fouilles.
Suite au diagnostic mené en amont de la construction d’un dépôt de bus d’une surface de 5,7 ha, la fouille
des vestiges relatifs à des établissements ruraux du second âge du Fer a porté sur une emprise de 17 000 m². Lire la suite sur le pdf.
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 7 juin 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Amandine Marshall, chercheur associé à la Mission Archéologique Française de Thèbes Ouest (MAFTO) depuis 2005.
1922. Après sept saisons de fouilles infructueuses dans la Vallée des Rois, Howard Carter découvre la tombe du pharaon Toutânkhamon. La sépulture révèle au monde entier les trésors fastueux inhumés avec le jeune roi, plus de 5.000 pièces au total !
Pourtant, plusieurs indices vont rapidement révéler à l’égyptologue anglais qu’il n’est pas le premier visiteur à pénétrer les lieux depuis l’enterrement du jeune roi.
Progressivement, Howard Carter va reconstituer le puzzle de l’histoire agitée de cette tombe, qui n’était pas destinée au départ au jeune roi, pour mieux comprendre la scène en deux actes qui s’est jouée dans les lieux quand, peu de temps après les funérailles du souverain, des pilleurs vont, à deux reprises, investir la sépulture sacrée. Cette conférence sera également l’occasion de présenter d’autres acteurs de l’ombre, les ouvriers qui eurent en charge de finaliser les derniers préparatifs de la tombe avant sa fermeture et qui enchaînèrent les déboires avant que celle-ci ne soit enfin officiellement scellée.
1922. Après sept saisons de fouilles infructueuses dans la Vallée des Rois, Howard Carter découvre la tombe du pharaon Toutânkhamon. La sépulture révèle au monde entier les trésors fastueux inhumés avec le jeune roi, plus de 5.000 pièces au total !
Pourtant, plusieurs indices vont rapidement révéler à l’égyptologue anglais qu’il n’est pas le premier visiteur à pénétrer les lieux depuis l’enterrement du jeune roi.
Progressivement, Howard Carter va reconstituer le puzzle de l’histoire agitée de cette tombe, qui n’était pas destinée au départ au jeune roi, pour mieux comprendre la scène en deux actes qui s’est jouée dans les lieux quand, peu de temps après les funérailles du souverain, des pilleurs vont, à deux reprises, investir la sépulture sacrée. Cette conférence sera également l’occasion de présenter d’autres acteurs de l’ombre, les ouvriers qui eurent en charge de finaliser les derniers préparatifs de la tombe avant sa fermeture et qui enchaînèrent les déboires avant que celle-ci ne soit enfin officiellement scellée.
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 17 mai 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Cécile Brouillard, archéologue à l’Inrap.
La nécropole à incinérations, associée à un habitat matérialisé par des fossés curvilignes, apporte son lot de précisions à la connaissance des pratiques funéraires gauloises dans la Somme.
L’espace funéraire se développe à un rythme régulier de La Tène C2 à La Tène D1 (IIe s. av. n.è.), dans un chemin bordant l’enclos de l’habitat, à proximité d’une entrée. Il est constitué de deux ensembles comportant chacun une tombe remarquable. L’absence de recoupement d’une fosse par une autre indique que la signalétique devait être assurée par des tertres.
Les fosses sont très majoritairement quadrangulaires et fermées au moyen de couvercles. L’emploi d’accessoires de rangement pour les différents dépôts conservés -tels que caisses, coffres, paniers, sacs et même une étagère- est fréquent. L’agencement des dépôts à l’intérieur de la chambre funéraire ne semble pas respecter de norme particulière. Un conduit à libation est attesté.
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 19 avril 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Lydie Blondiau, archéologue à l’Inrap.
Cette conférence a pour thème la nécropole gauloise et l’habitat romain d’Ailly-sur-Somme « Rue Jules Ferry », site qui vient de faire l’objet d’une publication scientifique dans la Revue Archéologique de Picardie. Suite à un diagnostic archéologique réalisé en 2014 par Nathalie Descheyer (Inrap), Lydie Blondiau a fouillé une parcelle de 2500m² qui s’est révélée intéressante à plusieurs titres : sa position topographique en bordure de plateau dominant la vallée de la Somme, les périodes concernées (gauloise et romaine), les mobiliers retrouvés (céramique, métal, faune) et les conclusions scientifiques issues de l’étude. Ce site archéologique permet de saisir une évolution du peuplement de la période laténienne (première moitié du IIe s av n. e.) à la période romaine (IIIe s.).
La prochaine conférence-dédicace du CIRAS aura lieu le vendredi 15 mars 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Blaise Pichon, (Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand) et Président de l’APHG-Auvergne), coauteur de la bande dessinée.
Ce troisième volume de l’Histoire dessinée de la France couvre une période de plus de cinq siècles. Il combine 110 planches de bande dessinée et une cinquantaine de pages de dossiers historiques, qui permettent au lecteur curieux d’approfondir ses connaissances sur des thématiques qui n’ont pas pu faire l’objet d’un long développement dans la partie bande dessinée. Le volume comprend aussi une courte chronologie de 8 dates essentielles et une petite orientation bibliographique.
Dans l’esprit de la collection, ce volume a pour objectif de faire connaître à un large public l’Antiquité des Gaules, en rompant avec les précédentes collections d’histoire de France en bande dessinée et en s’extrayant du discours construit sur cette période par le « roman national » depuis le début du XIXe siècle. En effet, les poncifs concernant les Gaules durant l’Antiquité ont été forgés ou revitalisés lorsque, dans une perspective de consolidation de la nation française, les historiens ont décrit l’Antiquité comme un moment où une « spécificité gauloise » aurait perduré, masquée pendant un temps sous le vernis de la romanité. D’où le grand succès du vocable « gallo-romain », qui insiste sur une spécificité supposée des Gaulois par rapport à toutes les autres populations assujetties à l’autorité romaine. Or s’il existe effectivement des spécificités dans les provinces romaines des Gaules, celles-ci n’en font pas un espace à part dans le vaste monde romain.
La prochaine conférence du CIRAS aura lieu le vendredi 15 février 2019, à 20h30 à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien). Elle sera animée par Sophie Marini, archéologue spécialiste de l’Antiquité classique, membre de la mission archéologique française en Libye depuis 2001.
S’appuyant sur les recherches les plus récentes, complétées autant que possible par de nombreuses prospections menées en Libye, l’étude des rapports entretenus par les Grecs avec les indigènes en Cyrénaïque dans l’Antiquité a permis de mettre en lumière un pan de l’histoire de la Libye antique jusque-là négligée. Sise entre l’Egypte à l’est et les territoires sous contrôle carthaginois à l’ouest, la Libye grecque est une région à part. Bien plus proche de la Grèce continentale, par laquelle elle était reliée par la mer, elle faisait figure de « petite Grèce » par son climat et son paysage de type méditerranéen.
Au VIIe siècle avant notre ère, les Grecs prennent possession d’une partie de la Libye actuelle, la Cyrénaïque. L’entreprise de colonisation agricole s’est déroulée sans heurts d’après les sources littéraires. L’accueil bienveillant que les Libyens ont réservé au Théréens marque le début de relations cordiales qui évoluèrent en un subtil modus vivendi, hormis quelques épisodes conflictuels malheureux pour le contrôle de la terre.