CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 2 décembre (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien) au cours de laquelle seront diffusés trois épisodes de 26’ de la série “Sur nos traces : Le Temps des Seigneurs ”, réalisés par Nathalie Laville, Agnès Molia, Camille Robert (Arte France, Tournez S’il Vous Plaît, Eleazar, Inrap) :
Le seigneur.
Le second Moyen Âge, c’est le temps des cathédrales, des châteaux forts et des seigneurs. Le roi de France ne contrôle plus que l’Île de France et la Picardie. Les seigneurs lui prêtent allégeance mais règnent en maîtres sur leurs territoires. Ducs, comtes, abbés, ou simples propriétaires terriens sont les hommes forts de cette époque.
Le bâtisseur.
Au Moyen Âge, époque de constructions monumentales,
La France se couvre de châteaux forts et de cathédrales. Pour ces chantiers, les bâtisseurs parcourent parfois tous les pays d’Europe. Le compagnonnage apparaît. Aujourd’hui, l’archéologie
moderne du bâti ne lit plus seulement dans la terre, mais aussi dans les murs et les charpentes. Un programme d’archéologie expérimentale étalé sur presque trente ans réalise même, dans les
conditions de l’époque, un château fort : celui de Guédelon. Chaque fois qu'un chantier d'autoroute est lancé, qu'un parking est creusé ou que des fondations sont posées, des vestiges
archéologiques sont mis au jour. Ces découvertes sont comme autant de machines à remonter le temps que les archéologues auscultent avec passion.
Le commerçant.
Au second Moyen Âge, la mondialisation des échanges s’accélère et le commerçant devient une figure centrale. La découverte de nouvelles routes commerciales notamment vers le Sud et l’Orient, fait
arriver sur les marchés européens des produits exotiques très coûteux, tels que ces tout premiers
vestiges de porcelaine chinoise retrouvés lors de fouilles à Avignon..
Le CIRAS vous convie à sa prochaine séance qui aura lieu le vendredi 4 novembre 2016 (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien).
Entrée libre
De l'Orient à l'Occident - Entre le Tigre et l'Euphrate, documentaire de 57’ réalisé en 2011 par Melissa Akdogan, Nick Gillan-Smith, John Fothergillet et Jack MacInnes (Lion Television ALL3 Media production).
En Occident, l'histoire mondiale est racontée du point de vue des Européens. La Grèce, la Rome antique, puis la Renaissance sont présentées comme les berceaux de la modernité. Or, du monothéisme
à la naissance de l'agriculture,
des premières cités aux notions de justice, de droits civiques et d'expression artistique, les idées qui dominent le monde d'aujourd'hui sont nées au Moyen- Orient. Ce documentaire raconte
l'histoire de la civilisation mondiale à partir de cette région qui n'a cessé de se transformer, en commençant par la Mésopotamie, où les premiers monuments du monde
furent construits il y a 12 000 ans, sur le site de Göbekli Tepe.
Les béliers d'el-Hassa, documentaire de 62’ réalisé en 2010 par Philippe Bourdon B'n'T communication en collaboration avec la Section Française Des Antiquités du Soudan et la National Corporation for Antiquities and Museums du Soudan).
A partir de 2000, une équipe d'archéologues
de la section française de la Direction des Antiquités du Soudan a fouillé le site d'el-Hassa, au nord de Khartoum et à une trentaine de kilomètres de l'antique capitale de Méroé. Nous sommes au
coeur de l'un des plus anciens royaumes d'Afrique subsaharienne qui, durant plus de sept cent ans, du IIIe siècle avant notre ère jusqu'au IVe de celle-ci, organisa un vaste territoire au sud de
l'Egypte. Que nous apprennent les béliers de grès monumentaux ornant la voie processionnelle du temple à Amon découvert à el-Hassa ? Que nous apprend la présence de ce temple sur cette
civilisation encore mal connue et les rapports qu'elle entretenait avec une Egypte alors sous domination de l'empire romain? Comment et pourquoi l'archéologie joue-t-elle aujourd'hui un rôle
essentiel dans la constitution du savoir sur une culture dont nous ne comprenons toujours pas l'écriture ? A travers ce film, Vincent Rondot et l'équipe de scientifiques qu'il a réunie à el-
Hassa réponsent à ces questions en nous expliquant la démarche qui les a conduits à s'intéresser à ce site et les méthodes qu'ils utilisent pour le comprendre.
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 7 octobre (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien), au cours de laquelle sera diffusé Les esclaves oubliés de Tromelin “film réalisé en 2010 par Thierry Ragobert / Emmanuel Roblin (MC4 / Canal Overseas Production/ TV Rennes 35 / Rennes cité Média / INRAP)
Entrée libre
Le 31 juillet 1761, l'Utile, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, transportant des esclaves destinés à être vendus sur l'île de France (actuelle île Maurice) s'échoue sur l'île de Sable (Tromelin). Parmi les survivants, on compte une centaine de marins français et quatre-vingthuit esclaves malgaches. En deux mois, les Français construisent une embarcation de fortune et regagnent Madagascar, laissant les malheureux esclaves sur l'île en promettant de venir bientôt les rechercher. Promesse qui ne fut jamais tenue. Ce n'est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que le chevalier de Tromelin accoste sur l'île et recueille les survivants : sept femmes et un bébé de 8 mois. Deux siècles et demi plus tard, au terme d'une longue enquête historique menée par Max Guérout, une mission archéologique débarque sur l'île Tromelin pour retrouver les traces des esclaves oubliés.
Les trois premières missions (2006, 2008, 2010) ont permis d’étudier l’épave de l’Utile, de mettre en évidence l’ampleur des habitats construits par les naufragés, de mieux cerner leur organisation et leurs facultés d’adaptation à la condition de naufragé, dans un milieu aux ressources limitées, mais mises à profit avec ingéniosité.
En 2013, une mission co-dirigée par le Groupe de recherche en archéologie navale (GRAN) et l’Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap) a permis de d’étudier les conditions de survie matérielles, psychologiques et sociales des naufragés. Il s’agissait de poursuivre la fouille des habitats érigés par les esclaves, la recherche de leurs sépultures, et l’étude des restes alimentaires, afin de déterminer avec précision les ressources dont ils disposaient.
Trois bâtiments ont été découverts lors de la mission de 2008. Ils mettent en évidence une zone de vie avec de nombreux ustensiles et des restes de faune consommée (essentiellement des sternes et des tortues). Les restes de deux corps humains ont également été exhumés. Les missions de 2010 et 2013 ont confirmé la présence d’une sorte de hameau comprenant une douzaine de bâtiments, groupés autour d’une cour centrale.
A l'issue de la projection, sera diffusé un reportage sur l'exposition « Tromelin - L’île des esclaves oubliés (28 mai - 30 octobre 2016, Maison de l’Agglomération - salle d’expositionà Lorient). Cette exposition est l’occasion de présenter les résultats des fouilles et de documenter au mieux les conditions de vie des survivants. (http://www.inrap.fr/sites/inrap.fr/files/atoms/files/dp_tromelin_2016_v8.pdf
CIN’ARCHEO SAMARA et le Cinéma Le Gaumont vous convient à la projection du documentaire d’animation réalisé en 2014 par Samuel Tilman (Program33, Eklektik Productions, Fortiche Productions, RTBF).
19h30
Entrée libre
dans la mesure des places disponibles
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 3 juin (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien), au cours de laquelle sera diffusé “Guédelon : renaissance d’un château médiéval”, documentaire de 91’, réalisé en 2014 par Lindsay Hill (Arte France, Lion TV, avec la participation de l'Inrap)
Entree libre
Depuis 1997, à Treigny, dans l'Yonne, l'aventure mobilise chaque année soixante-dix professionnels.
Passionnés par leur métier, ils sont tailleurs de pierre, maçons, ferronniers, charpentiers, cordiers, vanniers ou tuiliers. De mars à octobre, sous l'oeil avisé des 300 000 curieux qui
viennent les observer en plein travail, mais aussi des historiens et des archéologues – notamment ceux de l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) –, les artisans
chevronnés de Guédelon construisent un vrai château fort. Leur défi ? N'employer que des techniques, outils et matériaux semblables à ceux utilisés au XIIIe siècle, sous le règne de Philippe
Auguste.
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 6 mai (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien), au cours de laquelle seront diffusés les 3 derniers documentaires de ce cycle réalisés en 1997 par Michael W. Andrews (édité par A&E Television Networks (prod.) ; History Channel/PolyGram Direct (éd.)
Entrée libre
D'Aménophis III à Séthi Ier (45’). D'Aménophis III à Séthi Ier,
l'Egypte connait une période de faste et de développement jamais égalée.
Nous allons découvrir qui étaient ces souverains tout-puissants et
comment ils administraient leur royaume. Nous rencontrerons les pharaons célébres de le XVIIIe dynastie, dont les noms résonnent encore dans les ruines de Louxor : Akhénaton, Touthankhamon et
Horenheb, sans oublier la belle Néfertiti et le fondateur de la XIXe dynastie : Ramsès Ier.
De Ramsès II à Cléopâtre (45’).
Avec le règne de Ramsès II s'ouvre une ère de prospérité et de grande stabilité au royaume d'Egypte. Le plus long règne de l'Egypte ancienne est aussi celui des plus grandes constructions :
Louxor, Karnak, Abou Simbel et bien d'autres.
Mais nous allons aussi découvrir la décadence d'un empire qui tombera comme un fruit mûr entre les mains des guerriers grecs d'Alexandre le Grand. S'ouvre alors la période "ptolémaïque", qui
s'achèvera par la conquête romaine à l'époque de la belle Cléopâtre.
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 1er avril (20 h 30) à la DRAC (Salle Robida, 61 rue Saint-Fuscien), au cours de laquelle seront diffusés les 2 premiers documentaires de ce cycle (sur 5) réalisés en 1997 par Michael W. Andrews (édité par A&E Television Networks (prod.) ; History Channel/PolyGram Direct (éd.)
Entrée libre
Les Premiers Pharaons (52’).
C'est avec le roi Namer que tout commence, il y a 5 000 ans, lorsqu'il unifie les deux Egypte. Pionner des grandes dynasties égyptiennes, il précède les bâtisseurs de pyramides, en particulier
Khéops et
Khephren qui construiront la gloire de leur empire.
C'est à leur rencontre que nous vous proposons de
partir aujourd'hui, sur les pas des premiers pharaons.
De Mykérinos à Thoutmosis IV (52’).
Cet épisode nous propose de découvrir plus de 1000 ans d'histoire égyptienne. Notre voyage prend sa source au cours du règne de Mykérinos, dont la pyramide est la troisième du plateau de Gizeh,
pour ensuite assister aux grands invasions
qui vont finalement apporter le progrès en Egypte. Puis le Nouvel empire et ses pharaons nous livreront leurs secrets, des Thoutmosis à
la belle et mystérieuse reine Hatchepsout.
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 8 janvier (20 h 30) à la DRAC (Salle
Robida, 61 rue Saint-Fuscien), au cours de laquelle sera diffusé “les peuples de l’anneau”, documentaire
(52’) réalisé en 2011 par Fred Hilgemann (EKLA Production - TV Rennes 35 - Rennes Cité Média).
Entrée libre
Il y a 7000 ans, dans la Bretagne actuelle, des hommes du Néolithique ont fabriqué des milliers d’anneaux polis en roches vertes. Certains d’entre eux sont taillés dans une pierre extrêmement rare, le jade. Ces anneaux précieux ont été trouvés dans les sépultures des plus hauts dignitaires de la société mégalithique qui s’affirme dans le Golfe du Morbihan au Vème millénaire. Aujourd"hui encore, des bracelets de pierre sont portés dans des ethnies africaines, au-dessus du coude en guise de porte-bonheur.
Que représentaient ces anneaux précieux pour les populations
? Si les anneaux en schiste étaient portés par le commun des
mortels, les anneaux en jade, comme les grandes haches en jadéite du Néolithique d'une valeur inestimable, permettent d'interpréter la préhistoire, l'organisation de la société en classes très
hiérarchisées disposant de ressources exceptionnelles.
Pour mieux connaître les valeurs symboliques de
l'anneau durant la Préhistoire, un archéologue de
l'Inrap, Yvan Pailler, entreprend une enquête ethnoarchéologiquevqui l’emmène de la Bretagne
d'hier à l’Afrique d'aujourd'hui, en passant par les
Alpes et la Nouvelle-Guinée, pour recueillir le
témoignage des derniers fabricants.
Marie-Anne Sorba, réalisatrice du documentaire
répondra aux questions des spectateurs.