A l'occasion de la réouverture du musée Danicourt à Péronne et dans le cadre des manifestations prévues en 2013 sur l'archéologie, Gilles Prilaux (INRAP) a présenté les fouilles du canal Seine-Nord.
Quelques objets découverts dans ces fouilles
Après la conférence, le musée a été officiellement ouvert.
Petite visite des salles...
La prochaine conférence aura lieu le 25 mai, sur les découvertes archéologiques à Péronne, par Tahar Ben Redjeb.
La communauté de communes du pays neslois et l'INRAP présenteront mardi prochain les fouilles archéologiques du Pays neslois. Il en sera de même au musée municipal de Péronne aujourd'hui, samedi 30 mars.
Bien que limitée dans l'espace, cette fouille a permis de compléter les résultats d'une opération réalisée en 1997 à l'emplacement d'une première canalisation qui avait concerné une occupation remontant à la fin de La Tène ancienne.
Sur le haut de versant, ont été mis au jour cinq fossés de drainage et plusieurs trous de poteaux. En contrebas, deux sépultures ont été mises au jour.
La première est une sépulture à incinération rectangulaire (1,90 x 1,35 m) conservée sur 0,25 m de profondeur. Elle a livré un abondant mobilier qui témoigne du statut élevé du défunt : quatorze vases, une paire de chenets en fer, un chaudron bi-métallique (fer/bronze) et un couteau en fer. Un bracelet en bronze, une fibule, un rasoir, une pince à épiler et une paire de force et en fer ont été recueillis au sein de l’amas osseux. Vers la partie centrale de la tombe, deux agrafes en fer ont également pu être identifiées.
La seconde est une inhumation mal conservée globalement orientée nord-sud. Le ou la défunte, dont l'âge peut varier entre 12 et 17 ans, était déposé sur le ventre. Une datation C14 permettra de déterminer si elle est contemporaine de l'incinération ou plus tardive.
Encore plus en contrebas, à une cinquantaine de m, les vestiges consistent en trois fossés, des fosses et des trous de poteaux. L'un des fossés, assez imposant, a été suivi sur plus de 25 m de long. Il appartient à l'un des enclos repéré en 1997.
Renseignements et clichés : E. Petit
Diverses actions culturelles sont au programme de la réouverture du musée municipal de Péronne ce samedi 30 mars. Le musée Alfred-Danicourt rouvre ses portes demain, après d'importants travaux de rénovation. À cette occasion, en partenariat avec le Parc naturel de la préhistoire de Samara et l'Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP), les passionnés d'histoire vont pouvoir (re)découvrir les salles d'exposition permanente, qui seront accessibles gratuitement au public de 9 à 12 heures et de 14 à 17heures.
CIN’ARCHEO vous convie à sa prochaine séance le vendredi 5 avril (20 h 30) à la DRAC (Salle
Robida, 61 rue Saint-Fuscien) au cours de laquelle sera diffusé “'Le messager de Lascaux”, documentaire de 52’ réalisé en 2010 par Bernard Férié et produit par France Télévision et Grand Angle
Productions
L'entrée est gratuite.
« Tout a déjà été accompli ici, en terme de peinture. »
Picasso
Les peintures de la grotte de Lascaux, sanctuaire de l’art préhistorique, soixante ans après leur mise à jour, sont encore à découvrir, à « lire », à interpréter. Les fresques somptueuses qui ornent ses parois portent un message, mais lequel ? Est-elle, plus qu’une grotte ornée, une « bible » des origines, un poème premier, éblouissant d’ocres dorés, de rouges et de noirs, une flamboyante cérémonie inaugurale ?
Bien peu de préhistoriens, à l’heure actuelle, se sont aventurés dans l’analyse purement picturale de cette énigme, rétifs qu’ils sont, globalement, à considérer « d’abord » Lascaux comme une œuvre d’art. Or, répétons-le, Lascaux, par quel mystère ?, est « autre chose » qu’un objet préhistorique parmi des milliers d’autres.
C’est pourquoi notre documentaire, pour la première fois, va donner la parole à des peintres, des plasticiens, un historien de l’art, un écrivain fasciné par Lascaux (Philippe Sollers), un poète et même un philosophe spécialiste de Préhistoire !
C’est à ces « messagers » que reviendra, en premier, de suggérer, interpréter, mettre en perspective telle composition, tel geste, tel style, tel pigment, telle technique, telle représentation animale, ainsi que leur ordonnancement symbolique et mystérieux…
En un mot, qu’est-ce que l’artiste d’aujourd’hui, du fond de sa complicité vertigineuse avec ses compagnons du paléolithique, voit « de plus » que quiconque dans Lascaux ? 1
Il sautera alors aux yeux, qu’avant d’être un objet d’études pointilleuses et de querelles savantes, Lascaux est d’abord et tout simplement une « œuvre d’art » : c’est par la sensation, plus que l’information, par l’émotion plus que l’érudition, par le plaisir plus que la description, par l’œil plus que le concept, qu’il faut, de toute urgence, essayer d’approcher Lascaux !
… Pour espérer mieux connaître, un jour, ces peintres de génie qui, au sein d’une civilisation à son apogée, ont donné naissance à ce chef-d’œuvre.
… et pour espérer savoir bientôt prévenir, ou dépasser, par la connaissance sensible de sa picturalité, son évanouissement annoncé.
1 - Il est intéressant de rappeler que les peintres du début du XXème siècle (Picasso, Matisse, Modigliani…) sont, en quelque sorte, les « contemporains » de leurs prédécesseurs du paléolithique, en ce sens qu’ils sont nés « avec » la Préhistoire et les premières découvertes ornées… Il n’est donc pas étonnant qu’ils aient TOUS été influencés, irrigués, ensemencés, par le premier art préhistorique (Altamira, Font-de-Gaume, Pech-Merle, etc.). Cf. la fascination de Matisse pour les ocres de Lascaux, qu’il découvrit peu de temps avant sa mort… de Soulages pour les noirs de manganèse, de Combas pour la virtuosité graphique et la couleur, etc. Il n’est pas étonnant non plus que les peintres d’aujourd’hui, subissent, par héritage, la fascination de la perfection picturale de Lascaux et de son mystère. Le créateur plastique du XXIème siècle a encore Lascaux dans sa tête, dans son geste, dans sa main, dans ses courbes. Beaucoup nous diront que Lascaux est leur « énergie »… Ce sont tous des « enfants » de Lascaux.
Le hasard et les opportunités de mon métier de réalisateur m’ont permis de descendre à trois reprises dans la grotte de Lascaux, près de Montignac, en Dordogne. Plus une quatrième, puisque, enfant, j’ai visité la caverne « céleste » en 1962, avec mes parents, un an avant sa fermeture définitive au public. Je m’en souviens encore.
J’ai toujours ressenti l’apport émotionnel de ces visites successives comme un privilège d’exception. Ce fut sans doute, entre autres, cette première visite de Lascaux – j’avais 15 ans – qui décida de mes choix futurs et, d’une manière certaine, de mon itinéraire : des études de philosophie et d’histoire de l’art, adossées à une pratique jamais interrompue de la spéléologie et de l’archéologie de terrain.
Ce n’est donc pas un hasard si, tout au long de mon parcours d’auteur et de réalisateur, j’ai fréquemment privilégié des sujets touchant à la préhistoire, ce qui m’a amené à travailler, pour la télévision, avec Yves Coppens, Michel Brunet , Jean-Michel Geneste et bien des équipes du CNRS comme celle du laboratoire souterrain de Moulis en Ariège1.
Durant toutes ces années, j’ai suivi de près, par des relations de confiance avec les acteurs principaux de Lascaux2, les études scientifiques pluridisciplinaires qui y furent menées, ainsi que leurs vicissitudes, leurs échecs, leurs avancées, connues maintenant du grand public…
Cependant, mes « rencontres », fort anciennes, avec les « 400 siècles d’art pariétal » de l’abbé Breuil et la « Préhistoire de l’Art Occidental » d’André Leroy-Gouran, ainsi que ma découverte du texte emblématique de Georges Bataille, « Lascaux ou la Naissance de l’Art », publié chez Skira en 1955, a orienté résolument mon intérêt pour cette grotte unique, vers ses dimensions esthétiques, plastiques, picturales, jusque-là laissées en arrière-plan. Ma rencontre, il y a dix ans, avec la plasticienne et peintre Monique Peytral, réalisatrice des fresques de Lascaux II, a définitivement enraciné ma fascination pour le mystère pictural de Lascaux.
2 - Nous avons obtenu, en 1986, avec « La Pierre en Pleurs » les grands prix des festivals de Barcelone et des Diablerets. Premier film consa
3 - Jean-Philippe Rigaud, Jean-Michel Geneste, Serge Maury, Norbert Aujoulat, entre autres…
cré à la protection et au respect du milieu souterrain.
Au-delà de l’émotion, de l’émerveillement et du trouble que suscite la première visite de la grotte de Lascaux, la fraîcheur inespérée des fresques, 17.000 ans après leur création, invite à se poser sans attendre la question essentielle : qui étaient ces artistes de génie ?
Pris par « l’objet » archéologique qu’elle présente et représente, ainsi que par l’abondance de « matériel » préhistorique et graphique qui leur ont donné du grain à moudre pour plusieurs décennies, peu de scientifiques se sont avancés spontanément sur la piste intime de ces artistes solutréo-magdaléniens, qui, au sein de la première civilisation proprement « moderne » – mais déjà l’une des plus brillantes – ont peint et gravé Lascaux. Pourquoi ?
De la même manière que l’on parle d’un « horizon » cosmique au-delà duquel nous ne pouvons plus voir la naissance de l’univers, il existe, en amont des civilisations de l’Écrit, une sorte d’horizon « conceptuel » qui rend aléatoire, pour ne pas dire vain, de s’aventurer avec nos mots et nos idées d’aujourd’hui dans « l’esprit global » d’une telle civilisation, de ses peuples multiples, s’étant succédés sur des centaines de siècles, de ses communautés et de ses acteurs : tout n’y est plus affaire que d’interprétations, de conjectures, de supputations, de questionnements… au mieux, de bribes éparpillées et parfois contradictoires de sens… C’est la raison pour laquelle les préhistoriens butent encore et toujours devant ces questions essentielles.
Néanmoins, comme a écrit Friedrich Hölderlin : « Le poète, seul, fonde ce qui demeure ».1
Voilà pourquoi nous allons confier la mission « d’approcher » l’âme de leurs lointains compagnons de Lascaux, aux seuls « poètes » d’aujourd’hui : à ceux, peintres, plasticiens, écrivains, philosophes de l’art, dont le regard peut espérer porter, soudainement, par fulgurances, au-delà de « l’horizon » !
1« Andenken » 1802
Depuis ma première visite, en 62, un an avant sa fermeture, j’ai toujours été fasciné par Lascaux. Cette grotte emblématique et magique, où j’ai eu le privilège de revenir à plusieurs reprises, a décidé de ma passion pour la Préhistoire, l’archéologie, la spéléo… Je pensais d’ailleurs me consacrer aux sciences de la Terre, jusqu’au jour où le goût de l’image l’a emporté.
Mais les métiers de l’image et du son offrent la particularité de nous permettre de vivre, par procuration, une multitude de vies inaccomplies ou rêvées : ce n’est donc pas un hasard si, tout au long de mon parcours d’auteur et de réalisateur, j’ai fréquemment privilégié des sujets touchant à la Préhistoire. La peinture, par contre, est toujours restée, pour moi, une fascinante énigme.
Lascaux étant aujourd’hui définitivement sanctuarisé, j’ai souhaité sans doute, par ce documentaire consacré à sa picturalité, opérer en quelque sorte un « retour à la Source ». Un retour impossible, certes, un retour rêvé à cet âge d’or où je m’allongeais sur le sol de la Salle des Taureaux pour contempler les figures mythologiques qui se mettaient alors à danser au-dessus de moi, pour moi !
Mais, Lascaux, c’est la profusion du Beau et de l’humain (l’un, sans doute, ayant donné le jour à l’autre), le trop à voir, à admirer, à subir, à convoiter… L’esprit ne sait plus où donner du regard ! Si bien que j’en suis toujours ressorti dans la contrariété de n’y avoir rien vu, dans le désarroi de n’en avoir pas assez retenu, dans la soif d’y revenir au plus tôt, pour, une fois enfin, jouir à satiété de Lascaux ! J’aurais voulu garder, emporter toute cette beauté pour me grandir l’âme un peu avec elle… En vain. Lascaux, cette ode à la joie, vit en moi comme une inépuisable nostalgie.
Qui, alors, pouvait mieux m’accompagner dans ce pèlerinage documentaire, que quelques grands artistes d’aujourd’hui, dont Lascaux a ensemencé le regard et la pensée ?
Bernard Férié – Mai 2010
Proxinews.com Picardie on line - 25/03/13
Place à l'archéologie pour l'année 2013, thème retenu pour le nouveau cycle de conférences culturelles du musée municipal Alfred-Danicourt.
Conférence Archéologie sur le canal Seine-Nord Europe : premiers résultats des recherches
Quelques images de la conférence de vendredi 22 mars sur la grotte de Lascaux par Pedro Lima.
Après la conférence, Pedro Lima a dédicacé son livre "Les métamorphoses de Lascaux"
Les photos des grottes sont extraites de la conférence et nous ont été données par Pedro Lima.
Ce week end a été riche en animations archéologiques : chasseurs préhistoriques dans le cadre du festival du film animalier à Englebelmer (environs d'Albert), rencontre du chaland Abugnata et de la légion romaine à Samara pour la réouverture du parc.
Courrier picard du 25 mars 2013
Samedi, une dizaine d'enfants et leurs parents ont découvert les habitudes de chasse de nos ancêtres, dans le cadre du festival du film.
Courrier picard du 25 mars 2013
Ne dites surtout pas à un membre des Ambiani, association d'archéologie vivante basée à Abbeville qui participait ce week-end à la réouverture de Samara en remontant la Somme à bord du chaland gallo-romain baptisé « Abugnata », qu'il se déguise en Gaulois. Il vous rétorquera avec justesse qu'il fait acte de reconstitution historique et que son costume respecte l'état actuel des connaissances à ce sujet...
FR3 Picardie - 25 mars 2013
A l'occasion de la réouverture au public de Samara, une colonne de légionnaires est partie de la cathédrale d'Amiens vers le parc naturel de la préhistoire à La Chaussée Tirancourt dans la Somme. Des Gaulois, les Ambianis, et leur chaland étaient également du voyage
A l’occasion de la réouverture du musée municipal de Péronne après d’importants travaux de rénovation, diverses actions culturelles sont programmées le samedi 30 mars, en partenariat avec le Parc naturel de la Préhistoire de Samara et l’INRAP Nord Picardie :
- les salles d’exposition permanente seront accessibles gratuitement au public de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
- en lien avec l’exceptionnelle collection numismatique antique que possède le musée, un médiateur du parc Samara proposera toute la journée aux visiteurs des démonstrations de frappe de monnaies gauloises, animation inédite à Péronne.
- à 15h00, Gille Prilaux, archéologue de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) présentera en mairie de Péronne une conférence dédiée aux fouilles réalisées sur la partie samarienne du tracé du futur canal Seine-Nord Europe.
Pendant la conférence, une sélection d’objets archéologiques découverts par l’INRAP dans la Somme sera dévoilée au public.
A 16h30, la journée s’achèvera par la réouverture officielle du musée rénové.
Vous êtes cordialement invité(e) à participer à ces différents rendez-vous péronnais.
Publiée le 24 mars 2013
Le 24 mars 2013 les Romains ont fait halte devant l'office de tourisme ouest amiens avant de regagner le parc de la préhistoire SAMARA.
A l'occasion de l'ouverture du parc, l'émission "Samedi et vous" sur FR3 Picardie était en direct de Samara hier après midi.
Reportage sur le chaland Abugnata et la légion romaine
| PONT-RÉMY |
Une nouvelle aventure commence ce matin pour les Ambiani. L'association, spécialiste de l'archéologie vivante, va pour la première fois naviguer avec son chaland gallo-romain, Ambugnata, mis à l'eau en février dernier. Celui-ci est la reconstitution d'une embarcation retrouvée au XIX e siècle dans un banc de tourbe à Fontaine-sur-Somme. Il a été construit, selon des techniques proches de celles de l'époque, sur le chantier naval des Ambiani, à Pont-Rémy. Fruit d'un véritable travail scientifique, il participera dimanche, à la manifestation marquant l'ouverture au public du parc de Samara.
Publié le 22/03/2013 par Thierry Griois.
Romains venus à pied d'Amiens et Gaulois progressant en bateau sur la Somme convergeront vers le parc de la préhistoire, dimanche, pour le lancement de la saison.
Lors de l'assemblée générale, samedi, les responsables des Ambiani ont rappelé qu'ils allaient remonter la Somme à bord du chaland gallo-romain.
Quelques images de la séance de Cin'archéo du vendredi 15 mars.
Après la projection du film "L'intime et le monumental", la réalisatrice Sarah Clément-Colas et la restauratrice de vitraux Laurence Cuzange ont répondu aux questions du public.
Pour faire suite à cette séance, le Ciras organise une visite de la Sainte Chapelle à Paris le dimanche 2 juin 2013. ce sera l'occasion de voir les vitraux en place après avoir suivi les étapes de leur restauration dans le film.
Dans le cadre du projet métropolitain « Amiens 2030 », le service patrimoine et tourisme, Amiens, Ville d’art et d’histoire, propose un cycle de visite appelé « Points de vue sur la ville ».
Le premier point de vue a lieu ce mercredi 13 mars à 17h30 au Jardin archéologique de Saint-Acheul.
De la tour d’observation du site de Saint-Acheul, les visiteurs pourront pendant 45 min profiter de ce panorama pour comprendre le creusement de la vallée de la Somme et le système des terrasses.
Veuillez trouver ci-dessous le lien permettant d’accéder à cette information sur amiens.fr.
Contact :
Clémence Decrouy
Médiatrice culturelle
Jardin archéologique de Saint-Acheul
Amiens, Ville d’art et d’histoire - Service patrimoine et tourisme
Amiens Métropole
0322971061
La saison 2013 du parc préhistorique sera lancée le 24 mars. À cette occasion, Romains venus d'Amiens et Gaulois de Pont-Rémy se rencontreront pacifiquement.
«Tout le monde nous demande, avec humour, si la rencontre entre Gaulois et Romains prévue dimanche24mars pour la réouverture de Samara va donner lieu à une bataille! Mais, non, ce n'est pas prévu. Cela aura peut-être lieu un peu plus tard dans la saison...», confie, amusée, Margot Lepage, chargée de communication au parc préhistorique.
Lire la suite :
Par Guillaume Roussange | 06/03 | 07:00
La collectivité qui travaille en partenariat avec l'Inrap emploie 6 archéologues et techniciens de fouilles permanents.
La communauté d'agglomération d'Amiens Métropole s'est dotée, en 2010, de son propre service d'archéologie préventive. Son but : mener des opérations de diagnostic ou de fouilles à l'occasion des chantiers d'aménagement, et assurer l'exploitation scientifique des données archéologiques jusqu'à leur exposition au musée. Six archéologues et techniciens de fouilles permanents auxquels viennent s'ajouter une dizaine de contractuels composent le service, dont le budget global avoisine les 800.000 euros. Le service a reçu l'agrément du ministère de la Culture en juillet 2011. « La création du service a permis de réaliser des économies d'échelle sur les chantiers des 33 communes de l'agglomération », explique Josabeth Millereux, responsable du service et spécialiste de l'époque gallo-romaine. Une convention a été signée l'été dernier avec l'Inrap dont l'objectif principal est de valoriser l'exploitation scientifique et la valorisation auprès du public.
Un des chantiers principaux est l'ancienne citadelle d'Amiens, quittée par l'armée dans les années 1990. Un bâtiment du XVI e siècle qui va être fouillé et analysé avant transformation en campus universitaire d'ici à la fin de la décennie. Le chantier en cours a déjà permis de mettre au jour de nombreux vestiges, notamment des voies gallo-romaine (voie d'Agrippa), ainsi que des traces d'habitats antique et médiéval. Mais c'est sur la petite commune de Thézy-Glimont que le service a récemment trouvé sa plus belle pépite : des fosses datant de la période gauloise, où ont été enterrés côte à côte des hommes et des animaux sacrifiés. Ce type de vestiges n'a pour l'instant que deux exemples de comparaison dans le centre de la France.
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_picardie_,78318043.html
Mise à l'eau du chaland gallo-romain de Pont-Rémy. il flotte !
15 mars, Cin'archeo : "L'intime et le monumental", documentaire sur la restauration de la Sainte Chapelle à Paris, en présence de la réalisatrice Sarah Clément-Colas.
22 mars, Conférence autour du livre "les métamorphoses de
Lascaux" de Pédro Lima, réalisé à l'occasion de l'Exposition internationale Lascaux. Avec la paticipation de Pédro Lima qui dédicacera son livre.
5 avril, Cin'archeo "le messager de Lascaux" en présence du
réalisateur Bernard férié et de Jean-Paul Jouary, philosophe spécialiste du paléolithique
24 mai : Conférence sur l'actualité archéologique du Noyonnais par Hélène Dulauroy
2 juin : Excursion à Paris (Musée de la cinémathèque et
Sainte chapelle)
14 juin : Conférence de Richard Jonvel sur les fouilles de Démuin.